Dans la vie, on se prend des baffes, c’est même souvent grâce à cela qu’on avance. Il en existe de toute sorte : la méritée, qu’on aurait pu éviter si on s’était montré plus clairvoyant, plus respectueux, moins effronté ; l’injuste, qu’on reçoit à la place d’un(e) autre ; l’inattendue, délivrée à l’occasion d’une dispute absurde ; l’humiliante, que l’on met des jours à digérer ; la salutaire, qui vous remet généralement les
idées en place… Enfin, plus rare et plus douloureuse, il y a celle qui vous met KO. Celle-là, elle fait mal, vous tire généralement des larmes,vous fait mettre un genou à terre, et sa marque ne quitte pas votre
visage un bon bout de temps. Avec la crise du Coronavirus et le confinement qu’elle a provoqué, c’est cette baffe-là que l’industrie de l’événementiel s’est prise mi-mars.